Journal intime d'un pyrénéiste

Journal intime d'un pyrénéiste
"l'aventure est un engagement de l'être tout entier et sait aller chercher dans les profondeurs ce qui est resté de meilleur et d'humain en nous...." Walter Bonatti

mercredi 2 mai 2012

week-end en Espagne J2

Deuxième jour en Espagne donc le dimanche 29 Avril


La journée commence par un réveil vers 10H30, et oui le rythme espagnol a du bon surtout en ce week-end prolongé, et le mauvais temps  dehors ne motive pas forcément à se lever tôt. Alors en ce matin encore une fois pluvieux on a décidé de rester un peu plus longtemps au chaud . En regardant par la fenêtre donc il fait encore gris mais on décide quand même , puisqu'on est venus pour ça, d'aller voir de plus près ce désert , nos fameuses BARDENAS!!!!!!
Après avoir roulé jusqu'à Arguedas on se trompe une première fois d'itinéraire avant de retrouver notre chemin. Là on passe devant des maisons troglodytes creusées dans les roches argileuses,  et notre curiosité de touristes franco japonais, tendance Nokia/ Sony, nous pousse à les photographier, chose que l'on va bientot regretter...


Plus loin un élevage de taureaux, que je m'empresse d'aller mitrailler, tant j'aime ces bêtes, nobles et fières, combatives, même au seuil de la mort,  avec cette prestance et cette puissance qui leur donne cette impression d'invincibilité; un peu à l'image de l'auteur de ces quelques lignes....
En rentrant donc de l'élevage , je vois Emilie discuter avec un "local"... Ici on aurait dit un TOY en gros un consanguin du patelin, qui vit dans ... une habitation troglodyte et qui  n'a visiblement pas apprécié de se faire photographier... Elle, avec son air naïf, lui a sorti qu'elle ne comprenait pas ce qu'il lui disait, lui n'était pas si dupe... Mais quand j'arrive le ton change et finalement l'homme, bien que curieux de voir mes beaux clichés de taureaux, bête à cornes et à queue dont  il ne possède visiblement aucun des deux,  se montre plus coopératif et nous indique même le chemin pour rejoindre la Castildeterra , le symbole de l'Aragon , que l'on est venu voir.


On continue alors notre route jusqu'au centre d’informations où l'on s'arrête. Là il commence à pleuvoir. Après avoir glané les renseignements escomptés et devant l'heure déjà avancée, on décide de faire demi-tour . En effet il recommence à pleuvoir donc impossible de randonner , d'autant que la zone où l'on voulait marcher est désormais interdite d'accès pour cause de protection d'oiseaux... Satanés moineaux espagnols!!!!....


Demi-tour donc pour filer jusqu'à Saragosse à une grosse heure de là. On arrive vers 14H30 à peine l'heure de manger!!!! On se gare au niveau de le basilique de notre Dame de Pilar qui nous explose à la face de par son gigantisme et la beauté de l'architecture. Mais avant de rentrer on mange!!
Vers 15H30 on part visiter la basilique. Et là c'est le choc... Moi je reste littéralement sur le cul et même pour Emilie, prof de dessin qui en a vu d'autres, c'est l'éblouissement total... Des sculptures d'une beauté extrême, un raffinement dans l'ornementation qui tient de la perfection, des tableaux immenses, des voûtes à perte de ciel , et le silence religieux qui confère à ce lieu de culte, même pour un athée convaincu comme moi, une puissance qui dépasse la dimension humaine....
On restera plus d'une heure à déambuler dans ce palais chrétien , à scruter tous les détails, en pensant aux milliers de mains qui, il y a 500 ans, ont façonné ce véritable chef d'oeuvre 


En sortant dur retour à la réalité avec les marchants ambulants, les touristes et la pluie!!!


Après un bref saut au syndicat d'initiative on file au palais de l'Aljaféria. A première vue c'est un palais fortifié       
mais qui recelle quelques surprises architecturales. 


Mais la journée touche déjà à sa fin, le temps de trouver un bar à tapas et manger... Il parait que Saragosse est la plus espagnole des villes espagnoles, et effectivement en se baladant dans la petites ruelles on retrouve, au fil des dizaines de bars que compte cette cité de 700.000 habitants, cette population venue prendre un verre et rigoler avant le coucher du soleil. Nous on se trouvera un bistrot offrant de très bons tapas, le tout avec un bon mojito... 


Retour ensuite vers Castejon, mais pas sans s'arrêter au bar de la veille prendre un deuxième mojito et retrouver cette ambiance qui nous avait séduits... là je découvre la PINA COLADA qui pour moi, au delà du désert, ou de la chapelle du Pilar restera mon COUP DE COEUR de ce week-end!!!!!
Vers 1H on retrouvera  enfin notre hôtel , fatigués mais des images plein la tête.































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