Journal intime d'un pyrénéiste

Journal intime d'un pyrénéiste
"l'aventure est un engagement de l'être tout entier et sait aller chercher dans les profondeurs ce qui est resté de meilleur et d'humain en nous...." Walter Bonatti

vendredi 1 septembre 2017

GR20 en mode FAST & FURIOUS: Intro et génèse

Dur de prendre la plume ce matin, alors que la nuit fut courte et chargée de souvenirs trop frais et trop intenses, le corps et le cœur encore empli d'émotions, pour parler, à posteriori, de l'aventure extraordinaire vécue en une semaine avec Marc, dans cette île qui restera à jamais pour moi une île de beauté et de montagne...

Et pourtant , comme si je me projetais déjà dans un futur que je n'atteindrai probablement jamais, celui où, vieux et amoindri j'aurai perdu la mémoire et toute trace de ce qui s'est passé, je me dois d'écrire, comme une obligation morale, pour qui sait , me souvenir un jour.

Ce séjour là qui s'est terminé hier sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse, on l'avait préparé et planifié depuis quelques mois et surtout Marc...
Suite à une déconvenue dont il me parle un jour puisqu'à la base il avait projeté le GR avec une autre personne, on décide ensemble , malgré tout , de tenter le coup.
Après l'euphorie de la décision le projet se montera très vite. Mais on veut un challenge sportif car l'entrainement et la forme sont là. Sur un site internet je remarque que cette traversée Nord/Sud prévue en 16 étapes peut se sortir en 5 en triplant les journées classiques moyennant entre 30 et 48kms par jour et jusqu'à 3000m de dénivelée . Marc est OK, il aime les défis on va tenter le coup. Très organisé, il commande les billets d'avion puis réserve les hôtels. Notre séjour en Corse durera du 23 au 31 Aout et le GR20 du 25 au 29...

Le reste pendant 4 mois ne sera que finalisation du projet jusqu'à mercredi dernier, le 23 à 10h où mon équipier passe me prendre à Tarbes direction l'aéroport de Blagnac...

11h30 et presque 2h d'avance sur l'enregistrement des bagages. Une préparation accrue a engendré paradoxalement une angoisse plus importante et on est les premiers en salle d'embarquement puis dans le vol où Marc stresse un peu .


16h50 on atterrit enfin à Bastia et juste le temps de prendre une navette qu'on est quasiment dans le centre ville. Après avoir retrouvé l’hôtel boulevard Paoli on file chercher du gaz, mais en courant, gaz que l'on trouvera dans un station Esso. Resto en ville avec des pâtes puis retour à l’hôtel où après une nuit courte on découvrira enfin les montagnes corses qu'on est venus chercher...  









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